Dans une ville meurtrie par des décennies de guerre et d’insécurité, une entité cachée, gardienne de la paix, s’éveille. Depuis sa grotte, elle vit, ressent et partage la douleur du peuple. Cette grotte est un lieu neutre, un sanctuaire où la paix et l’espérance sont symbolisées par un simple morceau de tissu blanc. La guerre, la pauvreté et l’incertitude ont étouffé les rêves de beaucoup. Tandis que l’avenir s’assombrit, le crime s’intensifie, la solidarité s’effrite, et chacun se bat pour sa propre survie.

Dans cette ville marquée par les blessures du temps et du tumulte, une force silencieuse — gardienne de la paix — s’extrait du silence. Depuis sa retraite, elle écoute, elle souffre, elle respire la peine d’un peuple oublié. Cette grotte sacrée, préservée de la violence, renferme une magie discrète : la paix et l’espérance, tissées ensemble dans un seul morceau de tissu blanc.

La guerre a volé les rêves, la pauvreté a brisé les voix, et les ombres du doute s’étendent à chaque coin de rue. Alors que la lumière de l’unité s’éteint, le crime grandit et chaque âme s’enfonce dans une survie solitaire.

Mais ceux qui parviennent jusqu’à la grotte ne viennent pas chercher un simple tissu — ils cherchent un signe. Un murmure. Une promesse que tout n’est pas perdu. Et en acceptant ce tissu, ils acceptent aussi le poids de l’espérance, le rapportant dans les rues brisées comme des lanternes dans la nuit, semant des fragments de paix là où il n’en restait plus.